Les prétendantes françaises au titre de capitale européenne de la culture 2013 déposent leurs noms de domaine et parent, parfois trop tard, à toute tentative de cybersquatting.
Lancée en 1985 à l’initiative de la Ministre Grecque de la Culture Mélina Mercouri, la Capitale Européenne de la Culture a pour principe de rapprocher les peuples européens autour d’un projet culturel commun, de manifestations artistiques. Depuis 2005, deux villes peuvent partager le statut simultanément, telles Liverpool (G-B) et Stavanger (Norvège) cette année.
Toutes les villes retenues sont connues jusqu’en 2012 et les postulantes pour l’année 2013 sont dans les starting-blocks pour l’obtention du titre. Chacune a donc du plancher sur le choix de son nom de domaine pour le lancement du site de présentation.
2. Quatres villes françaises en lice
Et c’est désormais chose faite pour les quatre villes françaises candidates qui viennent de mettre en ligne leur sites de candidature et de déposer les noms de domaines afférents.
Un simple nomdeville2013 pour Bordeaux, Toulouse et Lyon qui ont enregistré à temps les .fr, .eu, .com (avec les .net pour Bordeaux et .org pour Lyon et Toulouse). Les différentes adresses fonctionnent pour Bordeaux, elles renvoient systématiquement au .eu pour Lyon et elle s’accompagne d’un /fr pour Toulouse.
3. marseille2013.eu cybersquattée !
Marseille, la quatrième prétendante a eu moins de chance. Les Trois autres concurrentes ont visiblement misé sur le .eu , pour être en ligne avec le projet transcontinental et, le site marseille2013.eu ayant été squatté par un festival cinématographique militant, Marseille a du se rabattre sur marseille-provence2013.eu pour garder cette terminaison européenne ; les .fr, .net et .com ayant été retenus dans la foulée. Le cybersquatting semble avoir de beaux jours devant lui…