Mardi 2 mars 2010, Christian Estrosi a désigné l’AFNIC, l’association française pour le nommage Internet en coopération, comme gérant de l’extension française .fr et .re pour les sept années à venir. Une distinction qui confirme, selon Jean-Claude Gorichon, la place de l’AFNIC en tant que « centre d’expertise au service de l’ensemble des acteurs de l’internet en France ».
Association Française régie par la loi du 1er juillet 1901, l’AFNIC a vu le jour en 1997 par la volonté de l’INRIA (Institut national de Recherche en Informatique et en automatique) et de l’Etat. Composée de prestataires de services internet, d’organisations internationales, de représentants des pouvoirs publics ainsi que d’utilisateurs, l’AFNIC est chargée de la gestion administratrice et technique des noms de domaine en .fr et .re.
Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Mr Christian ESTROSI a décidé de renouveler la mission de l’Association française pour le nommage Internet en coopération, pour une durée de 7 ans le 2 mars dernier. Une année après le lancement de l’appel à la candidature pour l’administration des .fr et .re et avec le soutien de près de 190 organisations et personnalités, nationales et internationales, l’AFNIC a donc confirmé sa place en tant que registre de l’extension française.
Une mission prolongée qui s’accompagne de nouvelles mesures. Tout d’abord, l’AFNIC va faire évoluer les conditions d’enregistrements des noms de domaine en .fr auprès des bureaux d’enregistrements. En effet, le registre va permettre d’ici 2 semaines, l’ouverture du .fr aux français résidants à l’étranger sans justifier d’une adresse française et va autoriser, dans un délai de deux ans, l’ouverture de l’extension aux structures domiciliées au sein de l’Union Européenne.
En matière de sécurité, le registre va également s’engager à réinvestir une partie de son chiffre d’affaires à des investissements en matériels et logiciels. Pour la partie recherche et développement, l’AFNIC va reverser près d’un tiers de ses dépenses R&D à des interventions de partage des connaissances et à la mise en place d’un prix de l’innovation et enfin, pour garantir transparence et confiance pour l’utilisateur, va mettre en place un observatoire des bureaux d’enregistrements.